« Plus
que d’argent ou d’un réel statut les aidants ont avant tout besoins de
reconnaissance » écrivait Serge Guérin dans une de ses tribunes. Or si
l’on s’attache un peu à la sémantique je dirais que pour qu’il y ait
re-connaissance, il faut avant tout qu’il y ait connaissance.
J’ai
eu tout le loisir de constater ces derniers mois le manque de connaissance que
M et Mme Tout-le-monde avait des aidants. Il y a peu, une vaste opération de
recensement avait lieu dans mon quartier. La préposée de la mairie s’est
proposée pour m’aider à remplir le formulaire. A la question :
« Exercez-vous une activité professionnelle ? » J’ai répondu par
la négative. Ce qui a donné lieu à un dialogue surréaliste puisque n’étant pas
non plus demandeur d’emploi, ni retraitée, ni mère au foyer, aucune des cases à
cocher ne correspondait à ma situation. Voilà, je n’entrais dans aucune case.